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ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
3 participants
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ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
cette instrument a était posée au mois de décembre sur le rover
instrument(SAM)
SAM explorera la chimie moléculaire et élémentaire appropriée à la vie. Il analysera les échantillons de roche Martienne et le sol pour évaluer la chimie carbonique par une recherche de composés organiques et chercher des indices du changement planétaire.
NASA-JPL
SAM explorera la chimie moléculaire et élémentaire appropriée à la vie. Il analysera les échantillons de roche Martienne et le sol pour évaluer la chimie carbonique par une recherche de composés organiques et chercher des indices du changement planétaire.
NASA-JPL
Re: ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
une autre image de l'instrument The Sample Analysis at Mars (SAM)
Re: ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
en plus il doit être lancé en novembre 2011
et il leur manque 82 million de dollard de plus pour maintenir la mission
spacenews.com
et il leur manque 82 million de dollard de plus pour maintenir la mission
spacenews.com
Re: ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
Les ingénieurs mettent le rover a des vibrations pour que au moment du décollage tous fonctionne normalement et aussi son long voyage vers mars.
framie- moderateur 1
- Messages : 332
Age : 45
Localisation : R-P
Re: ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
En novembre 2011, Curiosity décollera à destination de Mars pour une mission exceptionnelle de plus de deux ans. Pour s’y poser, il utilisera un système d’atterrissage des plus révolutionnaires qui combinera plusieurs technologies réunies pour la première fois. L'ensemble sera protégé par le plus grand bouclier thermique jamais construit. Son constructeur, Lockheed Martin, vient de le livrer au Centre spatial Kennedy.
C'est une mission d'au moins deux ans qui attend le rover Curiosity. En novembre 2011, il rejoindra la Planète rouge, équipé d'un exceptionnel bouclier thermique (aeroshell, en anglais). Il se compose d’un cône arrière (backshell) et d’un cône avant (heatshield) et protègera le rover pendant son voyage jusqu’à Mars puis lors de l'entrée dans l'atmosphère martienne. Ce bouclier est construit par Lockheed Martin qui a pratiquement conçu tous les boucliers des missions d’exploration de la Nasa depuis l’époque d’Apollo. Avec un diamètre de 4,5 mètres, il est le plus grand de tous. À titre de comparaison, ceux de Spirit et Opportunity présentaient un diamètre de 2,60 mètres et ceux des capsules d’Apollo mesuraient un peu moins de 4 mètres.
Sa taille n’est pas sa seule spécificité. Il est également conçu pour réaliser le premier atterrissage de précision en visant une ellipse de seulement 20 kilomètres de diamètre, contre une centaine habituellement. Pour cela, il utilisera des ballasts qui faciliteront le contrôle de la trajectoire.
Record de chaleur pour une mission martienne
Le cône arrière supportera les parachutes et le skycrane, sorte de grue qui descendra le rover au bout d’un câble pour qu’il se pose en douceur. Composé d’une structure en nid d'abeille en aluminium et pris en sandwich entre des feuilles de graphite-époxy, ce cône est recouvert d'un matériau à base de liège appelé SLA 561V qui fait office de protection thermique. C’est la première fois que la Nasa l’utilise sur le cône arrière d’un bouclier martien. Jusqu'à présent, il a toujours été utilisé à l'avant.
Quant au cône avant, celui qui sera exposé aux plus fortes chaleurs, il a été dimensionné pour supporter des températures dépassant les 2.000 degrés Celsius. Un record pour une mission martienne. Ce bouclier utilisera un matériau composite appelé PICA (phenolic impregnated carbon ablator), une matrice de fibres de carbone enchâssées dans une résine phénolique qui sera employée pour la première fois pour une mission martienne.
Inventé par le Centre Ames, le Pica a été utilisé pour la première fois sur la mission Stardust. Il a pu démontrer toutes ses performances lors du retour sur Terre de cette capsule (en janvier 2006) qui contenait des échantillons de la comète Wild-2 et du milieu interstellaire.
C'est une mission d'au moins deux ans qui attend le rover Curiosity. En novembre 2011, il rejoindra la Planète rouge, équipé d'un exceptionnel bouclier thermique (aeroshell, en anglais). Il se compose d’un cône arrière (backshell) et d’un cône avant (heatshield) et protègera le rover pendant son voyage jusqu’à Mars puis lors de l'entrée dans l'atmosphère martienne. Ce bouclier est construit par Lockheed Martin qui a pratiquement conçu tous les boucliers des missions d’exploration de la Nasa depuis l’époque d’Apollo. Avec un diamètre de 4,5 mètres, il est le plus grand de tous. À titre de comparaison, ceux de Spirit et Opportunity présentaient un diamètre de 2,60 mètres et ceux des capsules d’Apollo mesuraient un peu moins de 4 mètres.
Sa taille n’est pas sa seule spécificité. Il est également conçu pour réaliser le premier atterrissage de précision en visant une ellipse de seulement 20 kilomètres de diamètre, contre une centaine habituellement. Pour cela, il utilisera des ballasts qui faciliteront le contrôle de la trajectoire.
Record de chaleur pour une mission martienne
Le cône arrière supportera les parachutes et le skycrane, sorte de grue qui descendra le rover au bout d’un câble pour qu’il se pose en douceur. Composé d’une structure en nid d'abeille en aluminium et pris en sandwich entre des feuilles de graphite-époxy, ce cône est recouvert d'un matériau à base de liège appelé SLA 561V qui fait office de protection thermique. C’est la première fois que la Nasa l’utilise sur le cône arrière d’un bouclier martien. Jusqu'à présent, il a toujours été utilisé à l'avant.
Quant au cône avant, celui qui sera exposé aux plus fortes chaleurs, il a été dimensionné pour supporter des températures dépassant les 2.000 degrés Celsius. Un record pour une mission martienne. Ce bouclier utilisera un matériau composite appelé PICA (phenolic impregnated carbon ablator), une matrice de fibres de carbone enchâssées dans une résine phénolique qui sera employée pour la première fois pour une mission martienne.
Inventé par le Centre Ames, le Pica a été utilisé pour la première fois sur la mission Stardust. Il a pu démontrer toutes ses performances lors du retour sur Terre de cette capsule (en janvier 2006) qui contenait des échantillons de la comète Wild-2 et du milieu interstellaire.
Re: ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
Les scientifiques sélection le site atterrissage pour Curiosité.
Re: ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
Le Mars Science Laboratory, encore appelé Curiosity, qui doit être lancé au plus tard cette année et arriver à destination en aout 2012 atterrira sur à l’intérieur du cratère Gale 155,3 km de diamètre situé sur la planète Mars, situé à la limite entre les hautes terres de l'hémisphère sud et les basses plaines de l'hémisphère nord.
« Les scientifiques identifié Gale comme premier choix pour poursuivre les objectifs ambitieux de cette nouvelle mission », a déclaré Jim Green, directeur de la Division des sciences planétaires au siège de la NASA à Washington. « Le site offre un paysage visuellement spectaculaire et aussi un grand potentiel pour des résultats scientifiques significatifs. »
« Les scientifiques identifié Gale comme premier choix pour poursuivre les objectifs ambitieux de cette nouvelle mission », a déclaré Jim Green, directeur de la Division des sciences planétaires au siège de la NASA à Washington. « Le site offre un paysage visuellement spectaculaire et aussi un grand potentiel pour des résultats scientifiques significatifs. »
La coiffe de Curiosity
Le prochain rover martien de la NASA, Curiosity, doit décoller vers la planète rouge le 25 novembre. Au centre spatial Kennedy en Floride, les équipes se préparent au lancement et on voit ici les deux moitiés de la coiffe qui protégera l’engin lors de son ascension vers l’espace au sommet d’une fusée Atlas V.
L’idée de Curiosity
Le 26 novembre dernier, le jour du lancement de Curiosity, l’administrateur de la NASA Charles Bolden (à droite) rencontrait Clara Me, la jeune fille du Kansas qui eut l’idée de baptiser ainsi le rover MSL (Mars Science Laboratory) lors d’un concours lancé par l’agence américaine.
Re: ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
Avec une trentaine de mètres parcourus chaque jour sur Mars, le rover Curiosity trace sa route à destination de Glenelg. Il a marqué un arrêt pour analyser en détail une roche en forme de pyramide, qu’il vient de découvrir.
Cette roche de 25 cm de haut et large de 40 cm a été nommée Jake Matijevic en hommage à Jacob Matijevic (1947-2012), un des ingénieurs en chef de la mission Mars Science Laboratory décédé le 20 août dernier à l'âge de 64 ans.
Cette roche de 25 cm de haut et large de 40 cm a été nommée Jake Matijevic en hommage à Jacob Matijevic (1947-2012), un des ingénieurs en chef de la mission Mars Science Laboratory décédé le 20 août dernier à l'âge de 64 ans.
Un cours d’eau asséché sur Mars
Le rover Curiosity a mis en évidence que la zone qu’il parcourt a été le lit d’une rivière profonde d’environ un mètre au maximum. Une découverte clairement en faveur de la présence d’eau dans le passé lointain de la planète rouge.
Baptisée «Hottah» (d’après un lac canadien), cette formation exhibe des roches qui montrent qu’une rivière a autrefois coulé ici sur Mars.
Emplacement des zones «Link» et «Hottah» où Curiosity a photographié les graviers qui trahissent la présence de cours d’eau à cet endroit. Actuellement, le rover se dirige vers Glenelg signalé en vert.
Baptisée «Hottah» (d’après un lac canadien), cette formation exhibe des roches qui montrent qu’une rivière a autrefois coulé ici sur Mars.
Emplacement des zones «Link» et «Hottah» où Curiosity a photographié les graviers qui trahissent la présence de cours d’eau à cet endroit. Actuellement, le rover se dirige vers Glenelg signalé en vert.
Record de distance pour Curiosity !
Le rover de la NASA, en partie piloté depuis le CNES à Toulouse, vient de réaliser son plus long parcours d'exploration en une journée depuis son arrivée sur la planète rouge en août 2012 : il a roulé sur plus de 100 m, le 21 juillet 2013.
1 an avec Curiosity
Astronome à l'IRAP de Toulouse (Institut de Recherche en Astronomie et Planétologie), Sylvestre Maurice est le responsable français de la caméra-laser ChemCam du rover martien Curiosity. Cet instrument associe les États-Unis et la France (avec le soutien du CNES, l'agence spatiale française). Grâce à son laser, cette caméra chauffe une roche ou le sol et la lueur qui en découle est alors analysée afin d'en déduire la composition. Le tout jusqu'à 7 m de distance.
Alors que le premier anniversaire de l'atterrissage de Curiosity s'approche (le 6 août), Sylvestre Maurice revient sur cette année martienne vécue avec le rover.
Alors que le premier anniversaire de l'atterrissage de Curiosity s'approche (le 6 août), Sylvestre Maurice revient sur cette année martienne vécue avec le rover.
Kimberley, nouveau campement martien de Curiosity
Après avoir fait route vers le sud-ouest pendant des semaines, le robot Curiosity fait une halte. Sur le trajet qui le conduit de son point d'atterrissage jusqu'à la base du mont Aeolis (ou Sharp), à l'intérieur du cratère Gale, il devrait rester quelques temps sur le site appelé informellement Kimberley. L'engin doit en effet y effectuer des prélèvements de roches afin de les analyser. Et on comprend pourquoi en observant cette image : le véritable millefeuille de strates rocheuses affleurant promet de renseigner les scientifiques sur les conditions qui jadis régnaient sur Mars.
Cette image résulte d'un assemblage de plusieurs photos prises par le robot au cours du sol 580.
Outre les couches géologiques bien visibles au premier plan, on discerne des buttes résiduelles (au centre) qui ont résisté à l'érosion. L'horizon se partage entre les pentes du mont Aeolis (à gauche) et les remparts intérieurs du cratère Gale, plus lointains (à droite).
Cette image résulte d'un assemblage de plusieurs photos prises par le robot au cours du sol 580.
Outre les couches géologiques bien visibles au premier plan, on discerne des buttes résiduelles (au centre) qui ont résisté à l'érosion. L'horizon se partage entre les pentes du mont Aeolis (à gauche) et les remparts intérieurs du cratère Gale, plus lointains (à droite).
Une année martienne est passée, que nous a appris le robot Curiosity?
Le rover de la Nasa a passé 687 jours, soit une année à l'échelle de Mars, sur la Planète rouge. L'occasion de revenir sur ses principales découvertes.
Le robot Curiosity a de la chance, il peut fêter deux fois l'anniversaire de son atterrissage sur Mars : tous les 365 jours, comme sur Terre, et tous les 687 jours, comme sur la Planète rouge. Vendredi 27 juin, l'engin de la Nasa souffle sa première bougie martienne, l'occasion de revenir sur ses principales découvertes.Voici ce que Curiosity nous a appris au sujet de mars.
1)La planète a abrité un lac d'eau douce
Le rover Curiosity a découvert à la surface de Mars des preuves directes de ce qui fut autrefois un lac d'eau douce. Il ne reste plus d'eau à l'heure actuelle à cet endroit, mais les tests de forage et les analyses chimiques effectués par Curiosity sur des roches denses laissent penser que ce lac aurait existé il y a environ 3,6 milliards d'années.
Les roches analysées contiennent des traces de carbone, d'hydrogène, d'oxygène, d'azote et de soufre et "fourniraient les conditions idéales pour une vie microbienne élémentaire", selon l'étude dont les résultats ont été publiés dans la revue américaine Science. De toutes petites formes de vie bactérienne, connues sous le nom de chemolithoautotrophs, se développent dans des conditions similaires sur Terre et sont en général retrouvées dans des grottes ou sous la mer dans les cheminées hydrothermales
2)Il n'y a (a priori) pas de vie sur Mars aujourd'hui
Si les conditions nécessaires au développement de la vie microbienne ont été réunies dans le passé, elles semblent compromises aujourd'hui. Tout n'est pas perdu, mais Curiosity n'a pas décelé de méthane dans l'air. Or ce gaz, produit à 95% par des microbes sur Terre, est souvent le signe d'activités biologiques.
Depuis dix ans, des scientifiques avaient fait part d'observations de panaches de méthane dans l'atmosphère martienne. Mais ces observations avaient été réalisées depuis la Terre ou par des orbiteurs tournant autour de Mars. Curiosity, le seul à pouvoir analyser l'atmosphère martienne directement, n'a pas corroboré ces observations.
3)L'atmosphère de mars s'est évaporée
Un des nombreux mystères à élucider concerne l'atmosphère de mars. Une grande partie de cette atmosphère, qui avait jadis permis à Mars d'être propice à la vie, a disparu. Curiosity a plusieurs outils spéciaux pour cela : un spectromètre de masse et l’instrument TLS (Tunable laser spectrometer). Mais cela ne suffit pas à tout comprendre.
En analysant la dynamique actuelle de la haute atmosphère martienne, et pas seulement celle au sol, il sera possible de comprendre les changements survenus au fil du temps sur la planète et les effets qui en ont résulté. En novembre 2013, la Nasa a donc lancé la sonde Maven pour analyser les couches de la haute atmosphère et les interactions avec le Soleil et le vent solaire. Maven, équipée de huit instruments qui comptent au total neuf capteurs, doit arriver à bon port au mois de septembre.
4)Les radiations sont supportables pour l'être humain
Pour l'instant, seul Curiosity a mis les "pieds" sur Mars. Mais les astronautes du monde entier rêvent de réitérer, en version martienne, l'exploit de Neil Armstrong, qui a foulé le sol de la Lune pour la première fois, en 1969. Ils peuvent déjà se réjouir des mesures effectuées par l'instrument Rad (Radiation assessment detector) à l'intérieur du robot, qui indiquent un faible niveau de radiations.
Les astronautes sont exposés à deux types de radiations : les rayons cosmiques galactiques et les particules énergétiques solaires. "Les données montrent une dose moyenne de radiations de 1,8 millisievert . Rapporté à la durée estimée du voyage (aller et retour), le total serait de 0,66 sievert, ce qui resterait en dessous de la dose maximum tolérée par les agences spatiales, fixée à 1 sievert."
5)L'air ambiant est hostile, mais pas dangereux
Les prélèvements effectués par Curiosity confirment que l'atmosphère martienne n'est pas respirable pour l'homme : elle est composée à 95,9% de gaz carbonique, à 1,9% d'azote et, élément auquel on ne s'attendait pas, à 1,6% d'argon. L'argon est un gaz noble présent à hauteur de 1% sur Terre.
Et les astronautes ne pourront pas planter leur parasol. Les températures sont fraîches, voire carrément froides, puisqu'il fait 0 °C le jour et -90 °C la nuit. Des niveaux néanmoins supportables pour un astronaute bien équipé. Par comparaison, l'écart des températures sur la Lune entre le jour et la nuit est bien plus important. Il peut grimper jusqu'à 300 °C.
Le robot Curiosity a de la chance, il peut fêter deux fois l'anniversaire de son atterrissage sur Mars : tous les 365 jours, comme sur Terre, et tous les 687 jours, comme sur la Planète rouge. Vendredi 27 juin, l'engin de la Nasa souffle sa première bougie martienne, l'occasion de revenir sur ses principales découvertes.Voici ce que Curiosity nous a appris au sujet de mars.
1)La planète a abrité un lac d'eau douce
Le rover Curiosity a découvert à la surface de Mars des preuves directes de ce qui fut autrefois un lac d'eau douce. Il ne reste plus d'eau à l'heure actuelle à cet endroit, mais les tests de forage et les analyses chimiques effectués par Curiosity sur des roches denses laissent penser que ce lac aurait existé il y a environ 3,6 milliards d'années.
Les roches analysées contiennent des traces de carbone, d'hydrogène, d'oxygène, d'azote et de soufre et "fourniraient les conditions idéales pour une vie microbienne élémentaire", selon l'étude dont les résultats ont été publiés dans la revue américaine Science. De toutes petites formes de vie bactérienne, connues sous le nom de chemolithoautotrophs, se développent dans des conditions similaires sur Terre et sont en général retrouvées dans des grottes ou sous la mer dans les cheminées hydrothermales
2)Il n'y a (a priori) pas de vie sur Mars aujourd'hui
Si les conditions nécessaires au développement de la vie microbienne ont été réunies dans le passé, elles semblent compromises aujourd'hui. Tout n'est pas perdu, mais Curiosity n'a pas décelé de méthane dans l'air. Or ce gaz, produit à 95% par des microbes sur Terre, est souvent le signe d'activités biologiques.
Depuis dix ans, des scientifiques avaient fait part d'observations de panaches de méthane dans l'atmosphère martienne. Mais ces observations avaient été réalisées depuis la Terre ou par des orbiteurs tournant autour de Mars. Curiosity, le seul à pouvoir analyser l'atmosphère martienne directement, n'a pas corroboré ces observations.
3)L'atmosphère de mars s'est évaporée
Un des nombreux mystères à élucider concerne l'atmosphère de mars. Une grande partie de cette atmosphère, qui avait jadis permis à Mars d'être propice à la vie, a disparu. Curiosity a plusieurs outils spéciaux pour cela : un spectromètre de masse et l’instrument TLS (Tunable laser spectrometer). Mais cela ne suffit pas à tout comprendre.
En analysant la dynamique actuelle de la haute atmosphère martienne, et pas seulement celle au sol, il sera possible de comprendre les changements survenus au fil du temps sur la planète et les effets qui en ont résulté. En novembre 2013, la Nasa a donc lancé la sonde Maven pour analyser les couches de la haute atmosphère et les interactions avec le Soleil et le vent solaire. Maven, équipée de huit instruments qui comptent au total neuf capteurs, doit arriver à bon port au mois de septembre.
4)Les radiations sont supportables pour l'être humain
Pour l'instant, seul Curiosity a mis les "pieds" sur Mars. Mais les astronautes du monde entier rêvent de réitérer, en version martienne, l'exploit de Neil Armstrong, qui a foulé le sol de la Lune pour la première fois, en 1969. Ils peuvent déjà se réjouir des mesures effectuées par l'instrument Rad (Radiation assessment detector) à l'intérieur du robot, qui indiquent un faible niveau de radiations.
Les astronautes sont exposés à deux types de radiations : les rayons cosmiques galactiques et les particules énergétiques solaires. "Les données montrent une dose moyenne de radiations de 1,8 millisievert . Rapporté à la durée estimée du voyage (aller et retour), le total serait de 0,66 sievert, ce qui resterait en dessous de la dose maximum tolérée par les agences spatiales, fixée à 1 sievert."
5)L'air ambiant est hostile, mais pas dangereux
Les prélèvements effectués par Curiosity confirment que l'atmosphère martienne n'est pas respirable pour l'homme : elle est composée à 95,9% de gaz carbonique, à 1,9% d'azote et, élément auquel on ne s'attendait pas, à 1,6% d'argon. L'argon est un gaz noble présent à hauteur de 1% sur Terre.
Et les astronautes ne pourront pas planter leur parasol. Les températures sont fraîches, voire carrément froides, puisqu'il fait 0 °C le jour et -90 °C la nuit. Des niveaux néanmoins supportables pour un astronaute bien équipé. Par comparaison, l'écart des températures sur la Lune entre le jour et la nuit est bien plus important. Il peut grimper jusqu'à 300 °C.
Curiosity a commencé à forer le mont Sharp
À peine arrivé au pied du mont Sharp, Curiosity a déjà réalisé son premier forage, en fait un trou profond de 6,7 centimètres. L'affleurement rocheux ainsi creusé s’avère être la plus basse strate de cette montagne.
Gros plan sur le premier forage réalisé sur le mont Sharp. Un simple trou de quelques centimètres de profondeur mais qui a permis d'extraire des matériaux témoins d'un lointain passé où de l'eau a coulé dans cette région.
Gros plan sur le premier forage réalisé sur le mont Sharp. Un simple trou de quelques centimètres de profondeur mais qui a permis d'extraire des matériaux témoins d'un lointain passé où de l'eau a coulé dans cette région.
Re: ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
Le chemin (en rouge) de Curiosity depuis son arrivée sur Mars en août 2012 (site d’atterrissage baptisé Bradbury Landings et signalé par une étoile en haut à droite). Le rover cumule 12,4 km parcourus. Il se dirige vers les dunes Bagnold afin de les étudier. Cette image de Mars a été prise depuis l’orbite par la sonde MRO.
Re: ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
Sur la planète Mars, le robot Curiosity est maintenant à moins de 300 m d'un groupe de dunes sombres. Celles-ci, appelées Bagnold (du nom d'un ingénieur militaire anglais qui fut l'un des premiers à étudier le déplacement des grains de sable sur les dunes terrestres), se trouvent sur la route qui le mène au mont Sharp, visible en arrière-plan. Curiosity sera le premier à étudier sur Mars des dunes qui ont la particularité de se déplacer d'environ 1 m par an sous l'effet du vent.
Cette image, prise le 25 septembre 2015, montre l'une de ces dunes au premier plan. Mais il s'agit aussi d'un zoom sur les reliefs de la base du mont Sharp, situés une dizaine de kilomètres plus loin. La vue montre un certain nombre de petits reliefs, mais aussi une belle falaise. Celle-ci borde un long et large chenal qui descend du mont Sharp. Quelle est sa hauteur ? 150 m ? 200 m ? 250 m ? Difficile de le savoir précisément. Mais il s'agit de toute manière d'un mur vertical impressionnant. Le premier observé depuis la surface de Mars.
Cette image, prise le 25 septembre 2015, montre l'une de ces dunes au premier plan. Mais il s'agit aussi d'un zoom sur les reliefs de la base du mont Sharp, situés une dizaine de kilomètres plus loin. La vue montre un certain nombre de petits reliefs, mais aussi une belle falaise. Celle-ci borde un long et large chenal qui descend du mont Sharp. Quelle est sa hauteur ? 150 m ? 200 m ? 250 m ? Difficile de le savoir précisément. Mais il s'agit de toute manière d'un mur vertical impressionnant. Le premier observé depuis la surface de Mars.
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