L’Agence spatiale européenne a décidé de prolonger onze de ses missions opérationnelles en sciences spatiales, cela permettra d’engranger des données scientifiques jusqu’en 2014.
Le comité scientifique de l’ESA, réuni ce week-end à Paris, a donc prolongé la durée de vie de onze missions dont le financement arrivait à terme. « Leur longévité est un témoignage de l'attention avec laquelle les équipes industrielles ont construit ces satellites, de la façon dont les équipes de projet les font fonctionner et de l'ingéniosité des scientifiques qui continuent d’imaginer de nouvelles investigations scientifiques », a déclaré Martin Kessler, chef des opérations scientifiques à l'ESA.
Il y a deux ans, une nouvelle approche de l'extension des programmes a été intégrée dans le plan financier de l'ESA pour les missions scientifiques. Cela signifie que, tous les deux ans, une évaluation complète est faite de toutes les missions qui approchent de la fin de leur financement, en vue de prolonger leur durée, en fonction de l’intérêt scientifique et des résultats obtenus.
Les programmes étudiés durant cette réunion sont les missions Cluster, Integral,Planck,Proba-2,Mars Express,Venus Express et XMM-Newton propres à l’ESA. Les experts ont également fait le point sur les collaborations menées avec d’autres agences spatiales comme l’explorateur Cassini-Huygens, le télescope spatial Hubble et le satellite SOHO,Hinode en partenariat avec la Nasa.
L’ESA a confirmé l’extension de ses missions jusqu’en 2012 et a approuvé de nouveaux prolongements jusqu’en 2014, sous réserve de confirmation dans deux ans. Les satellites Hinode et Proba-2 pourront ainsi observer « la montée en puissance » du Soleil dont le prochain pic d’activité magnétique est prévu pour 2013. Pendant ce temps, les quatre satellites Cluster pourront mesurer l’effet de cette activité sur la magnétosphère terrestre.


http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/espace/20101123.OBS3459/l-esa-prolonge-ses-missions.html

une bonne chose
je voie de belle mission comme Mars Express,Venus Express et XMM-Newton
bien ESA

Le 20 janvier 2011, la Roumanie a franchi une nouvelle étape dans ses relations avec l’ESA : la signature de l’Accord d’adhésion à la Convention de l’ESA en fera le 19e État membre.

La cérémonie de signature s’est déroulée au ministère roumain des Affaires étrangères, à Bucarest. Étaient présents Monsieur Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l’ESA, Monsieur Teodor Baconschi, ministre roumain des Affaires étrangères, Monsieur Marius-Ioan Piso, Président-directeur général de l’Agence spatiale roumaine, et le cosmonaute Dumitru Dorin Prunariu, Président du Conseil d’administration de l’Agence spatiale roumaine.

La Roumanie, qui possède une longue tradition dans le domaine aérospatial, a pris part à plus de 30 missions scientifiques et technologiques dans l’espace. Durant les années 1970 et 1980, la Roumanie était un membre actif du programme Interkosmos, à travers lequel l’Union soviétique cherchait à associer d’autres nations socialistes à ses activités d’exploration spatiale.
La Roumanie et l’ESA entretiennent des relations de coopération de longue date. En 1992, la Roumanie était l’un des premiers pays d’Europe de l’Est à signer un accord de coopération avec l’ESA en vue d’utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique. Ce premier accord a permis à la Roumanie de s’impliquer dans plusieurs projets de recherche avec d’autres pays européens. Par la suite, la coopération entre l’ESA et la Roumanie n’a cessé de se renforcer – avec la signature d’un accord-cadre de coopération quinquennal en octobre 1999, puis celle d’un accord d’État coopérant européen en 2006.
Les scientifiques roumains contribuent à plusieurs missions de l’ESA en tant que chercheurs associés (Cluster, Herschel, Planck, SOHO, Gaïa). La Roumanie participe également à des activités d’observation de la Terre (logiciel du programme EDUSPACE), à des activités de recherche en microgravité et d’exploration (SURE) ainsi qu’à des activités de développement technologique (projet de télémédecine du programme d’applications intégrées).

Le Gouvernement de Roumanie doit maintenant procéder à la ratification de l’Accord. Une fois que son instrument de ratification aura été déposé auprès du Gouvernement français, la Roumanie deviendra officiellement le 19e État membre de l’ESA et fera connaître les activités facultatives de celle-ci auxquels elle porte un intérêt.
ESA

Les 18 pays membres sont :
30octobre1980:Allemagne,France,Italie,Royaume-Unis,Espagne,Belgique,Suède,Suisse,PaysBas,Danemark

10 décembre 1980:Irlande
30 décembre 1986:Autriche,Norvège
1er janvier 1995:Finlande
14 novembre 2000:Portugal
9 mars 2005:Grèce
30 juin 2005:Luxembourg
8 juillet 2008;République tchèque

Israël a signé hier avec l'Agence spatiale européenne, un accord de coopération à des fins pacifiques. Il s'agit du premier accord de ce type jamais passé entre l'état hébreu et l'ESA.

Comme le rapporte le site JSSnews, l'accord a été signé au nom du gouvernement par le Docteur Zvi Kaplan, directeur de l'agence spatiale d'Israël (ISA), et son homologue de l'ESA Jean Jacques Dordain. Accord de coopération à des fins pacifiques, il concerne des projets d'intérêt mutuel, prévoyant l'échange d'informations, de scientifiques et d'ingénieurs, ainsi que le renforcement des communications. Les recherches concernées couvrent aussi bien l'astrophysique, que l'ingénierie spatiale, les télécommunications satellitaires, l'exploration du système solaire, ou encore la météorologie de l'environnement, la gestion des catastrophes naturelles, le génie des matériaux et la biologie spatiale.Cet accord vient compléter les accords qu'Israël a déjà passé avec les agences française et italienne ces dernières années. "C'est une étape supplémentaire dans la recherche et le développement en commun dans son ensemble, et de la recherche spatiale en particulier, qui est de renforcer et de s'intensifier avec les pays européens. Il doit permettrel'expansion de la coopération scientifique et économique avec ce continent d'importance", a souligné le Dr Kaplan.
Maxisciences

un mail de l'ESA
Paris, le 18 février
L'astronaute de l'ESA Luca Parmitano effectuera une mission à bord de la Station spatiale en 2013 La Station spatiale internationale (ISS) accueillera de mai à novembre 2013 l'astronaute de l'ESA Luca Parmitano, nommé ingénieur de bord des expéditions 36 et 37.
Luca Parmitano, qui a récemment obtenu son diplôme d'astronaute européen, se rendra en orbite dans un vaisseau Soyouz TMA et restera plus de six mois à bord de la Station. Il s'agira de son premier vol dans l'espace et de la cinquième mission de longue durée d'un astronaute de l'ESA sur l'ISS.
La NASA a désigné les membres d'équipages qui occuperont l'ISS dans le cadre des expéditions 36 à 39. Ayant intégré le Corps des astronautes de l'ESA en 2009, Luca Parmitano a été sélectionné pour faire partie des six membres de l'équipage international de l'ISS sur proposition de l'Agence spatiale italienne (ASI). Cette occasion de vol résulte d'un accord entre l'ASI et la NASA.
Âgé de 34 ans, ce capitaine de l'Armée de l'air italienne est qualifié pour plus de 20 types d'avions militaires et a effectué au moins 2000 heures de vol sur plus de 40 appareils. Il sera le quatrième ressortissant italien à séjourner à bord de l'ISS.
De mai à septembre 2013, Luca Parmitano aura pour compagnons de vol les cosmonautes Pavel Vinogradov, Maxim Suraev et Aleksandr Misurkin ainsi que les astronautes de la NASA Karen Nyberg et Christopher Cassidy.
De septembre à novembre 2013, il sera rejoint par les cosmonautes Oleg Kotov et Sergei Ryazansky ainsi que par l'astronaute de la NASA Michael Hopkins.
Une nouvelle promotion d'astronautes européens Le Directeur des vols habités de l'ESA, Simonetta Di Pippo, s'est félicité de cette première assignation d'un astronaute de la promotion de 2009 à une mission.
"Luca appartient à la nouvelle promotion d'astronautes de l'ESA et il fera un parfait ambassadeur de la cause spatiale et des bienfaits des vols habités auprès des citoyens de la Terre" a déclaré Mme Di Pippo.
"Sa nomination confirme le rôle à jouer par les Européens en cette nouvelle ère d'utilisation de la Station spatiale internationale, tournée vers des projets d'exploration plus ambitieux. "
"Nous nous apprêtons à prolonger l'exploitation de l'ISS jusqu'en 2020 et il faut veiller à ce que nos astronautes bénéficient d'autres occasions de vol afin de conduire nos travaux de recherche en orbite."
"Nous devons susciter un effort collectif, impliquant nos partenaires internationaux, l'industrie européenne et les équipes de l'ESA au sol. "
"J'ai suivi de près le processus de sélection de nos astronautes parmi des milliers de candidats européens et je suis fière aujourd'hui du parcours couronné de succès de Luca. Il s'est brillamment illustré pendant la première phase de la formation de base de l'ESA, faisant montre d'un solide esprit d'équipe et d'une forte détermination, deux valeurs indispensables à la réussite des projets de vol habité. "
En tant que membre du Corps d'astronautes européens, Luca Parmitano doit maintenant suivre un entraînement intensif au sein des différentes installations sol de l'ISS implantées aux États-Unis, en Russie, au Japon et au Canada afin de se préparer à sa mission.
Le Corps d'astronautes européens participe activement aux activités d'exploitation de l'ISS : Paolo Nespoli y effectue actuellement une mission de longue durée, Roberto Vittori doit prendre place dans la Navette spatiale en avril au titre d'une occasion de vol de l'ASI et André Kuipers assumera les fonctions d'ingénieur de bord dans le cadre des expéditions 31 et 32 à la fin de l'année.

Depuis le 22 février 1986, les satellites Spot portent un regard attentif sur la Terre. Voilà 25 ans que ces satellites optiques d’observation fournissent des images de notre planète pour une vaste gamme d’applications, telles que la cartographie, la prévision des récoltes, l’exploration géologique, la surveillance des catastrophes.

Les cinq satellites Spot ont tous été développés et construits sous la maîtrise d’œuvre d’Astrium, responsable des plateformes et des systèmes d’imagerie à haute résolution.
Véritable référence industrielle, la série de plateformes multi-missions Spot, conçue à l’origine pour le CNES, est aujourd’hui utilisée pour la quasi-totalité des satellites européens d’observation de la Terre en orbite basse, parmi lesquels les satellites de surveillance militaires Helios, les satellites radar ERS, le satellite environnemental Envisat et les satellites météorologiques MetOp.


Les satellites Spot sont opérés par Astrium GEO-Information, anciennement Spot Image, désormais intégrée au sein d’Astrium Services. Astrium GEO-Information est l’un des leaders mondiaux dans le domaine des produits et services d’information géographique issus d’images satellite.

Le succès de la série Spot remonte à ses débuts : Spot 1, lancé le 22 février 1986 à bord de la dernière fusée Ariane 1 pour une durée d’exploitation initiale de trois ans, poursuivit en définitive ses activités pendant 18 ans, fournissant près de trois millions d’images avant d’être consciencieusement désorbité en novembre 2003, en vue de sa désintégration dans un souci de respect de l’environnement spatial.
Spot 1 représentait un saut technologique en matière d’observation de la Terre, capable de produire des images d’une précision sans précédent avec une résolution de 10 mètres, alors inédite pour un satellite civil. Trois jours seulement après son lancement, le satellite transmettait sa première image, preuve de sa remarquable efficacité.
Spot 2 a été lancé en janvier 1990, suivi par Spot 3 en septembre 1993. Comme pour son grand frère Spot 1, il a également été décidé de désorbiter Spot 2 et son exploitation commerciale a pris fin en juillet 2009, après plus de 19 ans de service opérationnel. Spot 3 a été retiré en 1996, ayant rencontré un problème technique.


Deux satellites Spot sont actuellement en service opérationnel et permettent l’observation quotidienne de pratiquement n’importe quel point du globe. Lancé en mars 1998, Spot 4 produit des images avec une résolution de 10 mètres et Spot 5, mis en orbite en mai 2002, offre jusqu’à 2,5 mètres de résolution sur une bande d’observation étendue.


Spot 5 est une composante essentielle dans le domaine de l’imagerie satellitaire, avec une part de marché mondiale impressionnante de 80 % pour l’imagerie de 2 mètres de résolution. Pour garantir une continuité à long terme des données de haute résolution face à une concurrence qui s’intensifie, Astrium a décidé en mars 2009 de lancer sur financement privé le projet AstroTerra, qui prévoit de placer en orbite les satellites Spot 6 et Spot 7 en septembre 2012 et janvier 2014 respectivement, assurant ainsi la transition de modèle pour la suite de la filière Spot.

Les ingénieurs du CNES travaillent sur de nouvelles façons de se
déplacer dans l'espace. Le point avec Pascal Bultel, spécialiste en la
matière, à la direction des lanceurs du CNES. Crédits : CNES.

une récapitulation de l'esa en 2011

Dans le cadre de la réorganisation de la structure de l'ESA, qui entrera en vigueur le 1er avril 2011, le Conseil de l'Agence spatiale européenne a nommé une équipe de Directeurs chargée de seconder le Directeur général.

Le changement de structure organisationnelle a pour but de rendre l'ESA encore plus compétitive et efficace afin d'accroître la valeur ajoutée qu'elle apporte aux Etats membres et aux tiers.

Le moment choisi pour cette réorganisation coïncide avec le début du troisième mandat du Directeur général Jean-Jacques Dordain, qui souhaitait que le Conseil nomme dès que possible l'équipe de Directeurs chargée de le seconder pendant la durée de son mandat, soit jusqu'en 2015.

Annoncée en octobre dernier, cette réorganisation inclut une nouvelle Direction de programme : la Direction Vols spatiaux habités et Opérations.

Les services de soutien à la gestion ont été redistribués avec trois nouvelles Directions : la Direction Approvisionnements, Opérations financières et Affaires juridiques, la Direction Ressources humaines, Gestion des sites et Informatique et la Direction Politiques de l'Agence, Planification et Contrôle.

Le Conseil a également nommé les successeurs des Directeurs Science et Exploration robotique (D/SRE), Programme Galileo et Activités de navigation (D/NAV) et Technique et Gestion de la qualité (D/TEC), qui étaient arrivés au terme de leur mandat.

Par ailleurs, le Conseil a nommé M. Gaele Winters Directeur des Réformes internes (D/CR) jusqu'en mai 2014. Il sera chargé d'assurer la coordination en ce qui concerne la réforme de la gestion financière de l'Agence (FINREF), le Règlement financier, le Comité administratif et financier, le projet d'amélioration de l'efficacité de l'Agence et la politique de l'ESA en matière de sites et d'infrastructure. Plus globalement, M. Winters secondera le Directeur général pour tout ce qui touche à la coordination interne.

La nouvelle Direction Vols spatiaux habités et Opérations (D/HSO) sera chargée de la gestion de la contribution de l'Europe à la Station spatiale internationale, des activités de l'Agence liées aux vols spatiaux habités, des activités en vol pour les missions de l'Agence et de la gestion du segment sol correspondant.

Le Conseil a nommé l'ancien astronaute de l'ESA Thomas Reiter au poste de Directeur D/HSO pour un mandat de quatre ans. M. Reiter est actuellement responsable de la recherche et de la technologie spatiales au sein du Directoire du Centre aérospatial allemand (DLR : Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt).

La Direction Approvisionnements, Opérations financières et Affaires juridiques (D/PFL) est centrée sur les opérations de gestion externe.

Le Conseil a nommé Eric Morel de Westgaver au poste de Directeur D/PFL pour un mandat de quatre ans. M. Morel de Westgaver est actuellement Chef du Département Approvisionnements et Directeur associé chargé des affaires industrielles à l'Agence.

La Direction Ressources humaines, Gestion des sites et Informatique
(D/HFI) est centrée sur les opérations de gestion interne.

Le Conseil a nommé Hans-Georg Mockel au poste de Directeur D/HFI pour un mandat de quatre ans. M. Mockel est actuellement Vice-Président exécutif chargé des Finances et de l'Administration de l'Université Johann Wolfgang Goethe à Francfort (Allemagne).

La Direction Politiques de l'Agence, Planification et Contrôle (D/PPC) définira les politiques de l'ESA et consolidera la planification et le contrôle des ressources au niveau interne.

Le Conseil a nommé Giuseppe Morsillo au poste de Directeur D/PPC pour un mandat de quatre ans. M. Morsillo est actuellement Chef du Bureau du Directeur général pour les questions politiques.

La Direction Science et Exploration robotique (D/SRE) pilote le programme scientifique obligatoire et les activités d'exploration faisant appel à des robots.

Le Conseil a nommé Alvaro Giménez Cañete au poste de Directeur D/SRE pour un mandat de quatre ans. M. Giménez Cañete est actuellement Coordinateur de la politique scientifique au Cabinet du Directeur général.

La Direction Programme Galileo et Activités de navigation (D/NAV) est chargée du déploiement du système Galileo et de toute l'infrastructure correspondante et assume les responsabilités au niveau système et la maîtrise d'½uvre industrielle qui incombent à l'ESA au titre d'un accord avec la Commission européenne.

Le Conseil a nommé Didier Faivre au poste de Directeur D/NAV pour un mandat de quatre ans. M. Faivre est actuellement Directeur D/NAV par intérim.

La Direction Technique et Gestion de la qualité (D/TEC) est une Direction de soutien chargée de l'ingénierie spatiale, de la gestion de la qualité et des activités technologiques. Elle est également responsable de la gestion du Programme de transfert de technologie.

Le Conseil a nommé Franco Ongaro au poste de Directeur D/TEC pour un mandat de quatre ans. M. Ongaro est actuellement Chef du Département Technologies, Produits et Systèmes de télécommunications au sein de la Direction Télécommunications et Applications intégrées

L'astronaute de l'ESA Roberto Vittori et ses cinq collègues de la mission STS-134 s'envoleront le 29 avril à bord de la navette Endeavour vers la Station spatiale internationale (ISS), pour lui livrer une expérience scientifique d'avant-garde.

Cet avant-dernier vol du véhicule de la NASA emportera un instrument conçu pour traquer l'insaisissable anti-matière et la matière noire de l'Univers.

La mission STS-134, d'une durée de 14 jours, s'envolera à 19h47 TU (21h47 heure de Paris). L'amarrage à l'ISS est prévu deux jours plus tard, le 1er mai.

Roberto Vittori, pour son premier vol sur la Navette, sera le dernier Européen à emprunter ce moyen de transport. Il sera également le premier astronaute de l'ESA à rendre visite à la Station pour la troisième fois. Lors de ses deux missions précédentes, en 2002 et 2005, il avait voyagé sur le vaisseau russe Soyouz.

Une fois arrivé sur l'ISS, il rencontrera un autre astronaute italien de l'ESA, Paolo Nespoli, qui y séjourne depuis le 17 décembre

Le 9 janvier, lors d’une conférence de presse, le directeur général de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) Jean-Jacques Dordain a déclaré que «2012, c’est l’année de tous les défis». Il faut souligner que cette année sera chargée pour l’agence avec de nombreuses missions au programme, comme celle déjà commencée de son astronaute André Kuipers à bord de la Station Spatiale Internationale, le vol inaugural du petit lanceur Vega depuis le Centre Spatial Guyanais suivi du départ vers la Station du troisième cargo automatique ATV sans oublier notamment les satellites météo MetOp-B et MSG-3, le trio de satellites Swarm qui étudiera le champ magnétique de la Terre ou encore l’envoi de deux nouveaux satellites pour le système de navigation européen Galileo. Une liste non exhaustive qui montre que l’ESA, en dépit des remous financiers qui agitent en ce moment l’Europe, conserve un budget annuel constant (un peu moins de 4 milliards d’euros). Jean-Jacques Dordain y voit d’ailleurs un signe qui montre que «pour les États membres [de l’ESA], l’espace est une priorité» et «qu’investir dans l’espace, c’est assurer le futur». Pragmatique, il a souligné que «les activités industrielles spatiales sont fortement ancrées en Europe et non délocalisées », un argument qui s’adresse directement aux dirigeants politiques soucieux de favoriser les emplois en Europe alors que pour la fin de l’année se prépare le conseil de l’ESA au niveau ministériel. Celui-ci réunit les ministres des États membres de l’agence afin de définir ses programmes et sa politique générale pour les années à venir. Il s’agit donc d’un rendez-vous crucial. Jean-Jacques Dordain a aussi souligné sa volonté de réduire les coûts d’exploitation de la Station Spatiale Internationale en accord avec les autres agences partenaires et compte aussi parvenir à réaliser 175 millions d'euros d’économies sur les coûts internes de l’ESA. On notera que L’agence s’apprête aussi à accueillir son vingtième État membre avec la Pologne. Pour Ariane 5, le directeur général a évoqué la «fin d’un cycle» et la nécessité de penser au lanceur dont l’Europe aura besoin dans les 10 ans à venir.

les événements de l'ESA en 2012 en vidéo

L'actuel Directeur Général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, prendra sa retraite en 2015. C'est l'Allemand Johann-Dietrich Woerner du DLR (agence spatiale allemande) qui lui succédera le 1er juillet 2015.