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La Sonde Messenger
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La Sonde Messenger
Mercure étant quasiment dépourvue d'atmosphère, la sonde ne pourra pas utiliser d'aérofreins lors de sa mise en orbite finale et devra utiliser ses propulseurs d'appoint pour ralentir.
La sonde sera en orbite mercurienne le 18 mars 2011.
La sonde sera en orbite mercurienne le 18 mars 2011.
Re: La Sonde Messenger
Messenger a photographié la Terre et de la Lune le 17 Aout 2010
http://www.planetary.org/blog/article/00002626/
http://www.planetary.org/blog/article/00002626/
Re: La Sonde Messenger
un schéma du voyage de messenger
un voyage de 7,9 milliards de kilomètres
un voyage de 7,9 milliards de kilomètres
framie- moderateur 1
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Localisation : R-P
Re: La Sonde Messenger
Après un long périple de presque 7 ans, la sonde de la NASA Messenger s’est placée avec succès sur orbite autour de la planète la plus proche du Soleil. Une première.
C’est à minuit passé de quarante-cinq minutes (Temps Universel) le 18 mars que Messenger a allumé son propulseur principal pendant 15 minutes. Peu de temps après, les techniciens au sol, en quelque sorte les «pilotes» de la sonde, situés dans le centre de contrôle de cette mission à l’Applied Physics Laboratory de la Johns Hopkins University dans le Maryland, recevaient un signal radio qui confirmait la réussite de l’opération. Le propulseur étant orienté vers «l’avant», c'est-à-dire dans la direction dans laquelle Messenger se déplace, son allumage a entraîné une perte de vitesse. Contrairement aux 3 survols précédents de janvier et octobre 2008, puis de septembre 2009, l’explorateur robotique voguait cette fois-ci suffisamment «lentement» pour rester prisonnier de l’attraction gravitationnelle de la planète la plus proche du Soleil. Une heure après ce «coup de frein spatial», la NASA annonçait officiellement que Messenger suivait une orbite de 12 heures autour de Mercure, devenant de fait sa première lune artificielle. L’animation vidéo ci-dessous résume en accéléré la manoeuvre d’insertion orbitale.
C’est à minuit passé de quarante-cinq minutes (Temps Universel) le 18 mars que Messenger a allumé son propulseur principal pendant 15 minutes. Peu de temps après, les techniciens au sol, en quelque sorte les «pilotes» de la sonde, situés dans le centre de contrôle de cette mission à l’Applied Physics Laboratory de la Johns Hopkins University dans le Maryland, recevaient un signal radio qui confirmait la réussite de l’opération. Le propulseur étant orienté vers «l’avant», c'est-à-dire dans la direction dans laquelle Messenger se déplace, son allumage a entraîné une perte de vitesse. Contrairement aux 3 survols précédents de janvier et octobre 2008, puis de septembre 2009, l’explorateur robotique voguait cette fois-ci suffisamment «lentement» pour rester prisonnier de l’attraction gravitationnelle de la planète la plus proche du Soleil. Une heure après ce «coup de frein spatial», la NASA annonçait officiellement que Messenger suivait une orbite de 12 heures autour de Mercure, devenant de fait sa première lune artificielle. L’animation vidéo ci-dessous résume en accéléré la manoeuvre d’insertion orbitale.
framie- moderateur 1
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Première image de Mercure depuis l’orbite
Arrivée à destination le 18 mars, la sonde Messenger avait déjà photographié la planète la plus proche du Soleil en la survolant, mais jamais alors qu’elle tournait autour d’elle. Une première accomplie le 29 mars qui annonce une importante moisson scientifique à venir.
Il aura fallu presque 7 ans pour que Messenger atteigne son but : l’orbite de Mercure. Lors de ses 3 survols précédents du monde le plus proche de l’astre du jour (14 janvier 2008, 6 octobre 2008 et 29 septembre 2009), les conditions n’étaient pas requises pour permettre à la sonde de freiner suffisamment afin d’être capturée par l’attraction gravitationnelle de la planète. Ceci était bien entendu parfaitement prévu et faisait partie d’une trajectoire minutieusement calculée afin que Messenger soit idéalement placée pour enfin s’inscrire sur orbite autour de Mercure le 18 mars dernier, devenant sa première lune artificielle.Une nouvelle étape historique a été signée le 29 mars à 9h20 TU (Temps Universel) lorsque la sonde de la NASA a réalisé le premier cliché de cette planète depuis l’orbite.
Bien évidemment, Messenger ne va pas se contenter de cette image symbolique. Bien d’autres clichés suivront, sans oublier les données récoltées par les instruments scientifiques embarqués qui permettront d’étudier la composition du sol de Mercure, celle de son exosphère (atmosphère extrêmement ténue) ou encore de mesurer précisément son champ magnétique qu’on a longtemps cru proche de l’inexistant. En bref, un cliché certes historique, mais qui ne fait qu’effleurer ce qu’on est en droit d’attendre d’une formidable moisson scientifique à venir.
Historique : la première image de Mercure depuis
l’orbite ! Le cratère brillant bien visible en haut du cliché s’appelle
Debussy. Il fait 80 km de large.
A gauche, le carré jaune
montre le cadrage de l’image présentée plus haut tel qu’il avait été
prévu par les contrôleurs de Messenger. A droite, rappel du résultat :
on constate la grande précision du pointage ! Au moment du cliché, la
sonde survolait le pôle sud de Mercure (tout en bas de l’image). La zone
noire sur le schéma de gauche indique une région qui n’avait jamais été
photographiée auparavant et que Messenger a donc saisi.
Il aura fallu presque 7 ans pour que Messenger atteigne son but : l’orbite de Mercure. Lors de ses 3 survols précédents du monde le plus proche de l’astre du jour (14 janvier 2008, 6 octobre 2008 et 29 septembre 2009), les conditions n’étaient pas requises pour permettre à la sonde de freiner suffisamment afin d’être capturée par l’attraction gravitationnelle de la planète. Ceci était bien entendu parfaitement prévu et faisait partie d’une trajectoire minutieusement calculée afin que Messenger soit idéalement placée pour enfin s’inscrire sur orbite autour de Mercure le 18 mars dernier, devenant sa première lune artificielle.Une nouvelle étape historique a été signée le 29 mars à 9h20 TU (Temps Universel) lorsque la sonde de la NASA a réalisé le premier cliché de cette planète depuis l’orbite.
Bien évidemment, Messenger ne va pas se contenter de cette image symbolique. Bien d’autres clichés suivront, sans oublier les données récoltées par les instruments scientifiques embarqués qui permettront d’étudier la composition du sol de Mercure, celle de son exosphère (atmosphère extrêmement ténue) ou encore de mesurer précisément son champ magnétique qu’on a longtemps cru proche de l’inexistant. En bref, un cliché certes historique, mais qui ne fait qu’effleurer ce qu’on est en droit d’attendre d’une formidable moisson scientifique à venir.
Historique : la première image de Mercure depuis
l’orbite ! Le cratère brillant bien visible en haut du cliché s’appelle
Debussy. Il fait 80 km de large.
A gauche, le carré jaune
montre le cadrage de l’image présentée plus haut tel qu’il avait été
prévu par les contrôleurs de Messenger. A droite, rappel du résultat :
on constate la grande précision du pointage ! Au moment du cliché, la
sonde survolait le pôle sud de Mercure (tout en bas de l’image). La zone
noire sur le schéma de gauche indique une région qui n’avait jamais été
photographiée auparavant et que Messenger a donc saisi.
Messenger est prolongé
Première sonde à tourner autour de Mercure, la planète la plus proche du Soleil, Messenger devait au départ être suivie jusqu’en mars 2012. Toutefois, l’engin de la NASA exhibe un bilan de santé technique satisfaisant. De plus, les données scientifiques recueillies s’avèrent au plus haut point intéressantes (elles confirment que Mercure a connu un volcanisme très actif par exemple) et il a donc été jugé pertinent de prolonger la mission d’un an.
La sonde Messenger s’écrase sur Mercure
Messenger (MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry, and Ranging), a percuté l’astre à plus de 14.000 km/h sur la face opposée à la Terre. Une série de corrections de trajectoire avaient vidé ces derniers jours les réservoirs de leur carburant, de l’hélium, et la sonde a terminé sa mission de près de 11 ans en s’écrasant sur la planète dont elle avait révélé les secrets.
Messenger a permis par ailleurs de cartographier toute la surface de la planète, alors que Mariner 10 ne l’avait réalisé qu’à 45 %, de confirmer la présence d’un noyau partiellement liquide et très ferreux, de prendre des mesures du relief, révélant que certains sommets atteignent 9 km de haut… Quelque 300.000 images ont été transmises par la sonde, qui a réalisé plus de 3.500 orbites autour de la planète.
La sonde a par ailleurs testé avec succès de nouveaux matériaux, des céramiques ultra-performantes la protégeant des rayons du Soleil : sur la face de ce parasol exposée au soleil la température pouvait atteindre plus de 300 degrés Celsius, alors qu’elle ne devait pas dépasser les 20 degrés dans la zone réservée aux instruments.
Mercure va maintenant retrouver le calme, mais seulement jusqu’en 2024, quand se mettra en orbite autour de la planète BepiColombo, composée de deux orbiteurs, un européen de l’ESA et un japonais de la JAXA, dont le lancement est prévu en 2017.
Messenger a permis par ailleurs de cartographier toute la surface de la planète, alors que Mariner 10 ne l’avait réalisé qu’à 45 %, de confirmer la présence d’un noyau partiellement liquide et très ferreux, de prendre des mesures du relief, révélant que certains sommets atteignent 9 km de haut… Quelque 300.000 images ont été transmises par la sonde, qui a réalisé plus de 3.500 orbites autour de la planète.
La sonde a par ailleurs testé avec succès de nouveaux matériaux, des céramiques ultra-performantes la protégeant des rayons du Soleil : sur la face de ce parasol exposée au soleil la température pouvait atteindre plus de 300 degrés Celsius, alors qu’elle ne devait pas dépasser les 20 degrés dans la zone réservée aux instruments.
Mercure va maintenant retrouver le calme, mais seulement jusqu’en 2024, quand se mettra en orbite autour de la planète BepiColombo, composée de deux orbiteurs, un européen de l’ESA et un japonais de la JAXA, dont le lancement est prévu en 2017.
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