Qui est en ligne ?
Il y a en tout 1 utilisateur en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 1 Invité Aucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 23 le Dim 16 Avr 2023 - 13:03
Sujets similaires
Derniers sujets
» Sonde Rosettapar dolise Ven 11 Déc 2015 - 5:49
» Le télescope James Webb
par dolise Sam 21 Nov 2015 - 10:30
» Thomas Pesquet spationaute(ESA)
par dolise Ven 20 Nov 2015 - 6:21
» ROVER MSL (Mars Science Laboratory)
par dolise Ven 20 Nov 2015 - 6:03
» La sonde ExoMars
par dolise Mar 17 Nov 2015 - 6:12
» CHEOPS
par dolise Lun 16 Nov 2015 - 6:24
» Philae
par dolise Ven 6 Nov 2015 - 6:03
» La Sonde New Horizons
par dolise Ven 6 Nov 2015 - 5:57
» ISS : habitée depuis 15 ans sans interruption
par dolise Mer 4 Nov 2015 - 5:57
Programme :Icare
2 participants
Page 1 sur 1
Programme :Icare
La conception d'un vaisseau pour voyager vers les étoiles occupe depuis deux ans une vingtaine de physiciens, ingénieurs et spécialistes du vol spatial.
Son nom ? Icare. Son objectif : atteindre un système planétaire situé à moins de 15 années-lumière dans le temps d'une vie humaine. Et avec une technologie actuelle ou à portée de main.
Un moteur à fusion nucléaire
« Le voyage interstellaire nécessite de relever de nombreux défis dans des domaines comme la propulsion, les communications, le blindage ou encore l'autonomie » explique le responsable du projet, Richard Obousy.
Même assurée par la fusion nucléaire (la technologie retenue par l'équipe d'Icare), la propulsion d'un vaisseau à 10% de la vitesse de la lumière nécessitera par exemple d'énormes réserves de carburants.
Une sonde aussi grande que la tour Eiffel
Icare sera donc un engin gigantesque. Il devra aussi avoir une forme effilée. Car à cette vitesse, les poussières interstellaires elles-mêmes deviendront une menace. Au final, le vaisseau, inhabité mais bardé d'instruments de mesure, pourrait être d'une taille comparable à celle de la tour Eiffel .
Un héritage : le projet Dédale
« Nous ne partons pas de zéro, notre point de départ est le projet Dédale » souligne le physicien Kelvin Long, fondateur du projet. Proposé en 1978, ce concept de vaisseau automatique de 190 m de long, à destination de l'étoile de Barnard, avait fait rêver toute une génération d'ingénieurs. Mais 30 ans plus tard, il est probablement obsolète !
L'équipe de Richard Obousy et de Kelvin Long proposera son nouveau concept en 2014. Mais déjà quelques lignes se dessinent...
Son nom ? Icare. Son objectif : atteindre un système planétaire situé à moins de 15 années-lumière dans le temps d'une vie humaine. Et avec une technologie actuelle ou à portée de main.
Un moteur à fusion nucléaire
« Le voyage interstellaire nécessite de relever de nombreux défis dans des domaines comme la propulsion, les communications, le blindage ou encore l'autonomie » explique le responsable du projet, Richard Obousy.
Même assurée par la fusion nucléaire (la technologie retenue par l'équipe d'Icare), la propulsion d'un vaisseau à 10% de la vitesse de la lumière nécessitera par exemple d'énormes réserves de carburants.
Une sonde aussi grande que la tour Eiffel
Icare sera donc un engin gigantesque. Il devra aussi avoir une forme effilée. Car à cette vitesse, les poussières interstellaires elles-mêmes deviendront une menace. Au final, le vaisseau, inhabité mais bardé d'instruments de mesure, pourrait être d'une taille comparable à celle de la tour Eiffel .
Un héritage : le projet Dédale
« Nous ne partons pas de zéro, notre point de départ est le projet Dédale » souligne le physicien Kelvin Long, fondateur du projet. Proposé en 1978, ce concept de vaisseau automatique de 190 m de long, à destination de l'étoile de Barnard, avait fait rêver toute une génération d'ingénieurs. Mais 30 ans plus tard, il est probablement obsolète !
L'équipe de Richard Obousy et de Kelvin Long proposera son nouveau concept en 2014. Mais déjà quelques lignes se dessinent...
Re: Programme :Icare
Dans le domaine parfois fantasmatique du voyage interstellaire le projet "Icare" n'est pas de la science fiction: il occupe depuis 2 ans une vingtaine de physiciens, ingénieurs et spécialistes du vol spatial.
Le projet Icare tente de démontrer que l'on peut atteindre une étoile proche à environ 12% de la vitesse lumière en quelques dizaines d'années avec l'intention de "n'utiliser que des techniques actuelles ou envisageables dans un futur proche [...] Et nous ne partons pas de zéro. Notre point de départ est le projet Dédale" (Kelvin Long, physicien fondateur du projet).
Reste le problème du mode de propulsion. Le projet Icarus envisage d'utiliser la propulsion par fusion nucléaire "qui dégage un million de fois plus d'énergie que la combustion chimique" (Richard Obousy, physicien membre du projet).
Or, si la fusion nucléaire comme source d'énergie n'est toujours pas maitrisée aujourd'hui, de nombreux progrès ont été faits dans ce domaine et le laser Megajoule, en France, devrait réaliser sa première fusion par confinement inertiel en 2014.
Icare marchera de la même manière, la fusion d'un mélange de deutérium et d'hélium 3 confiné par faisceau laser.
Cependant la problématique de la propulsion reste entière: "Pour pouvoir accélérer pendant 4 ans et atteindre 12% de la vitesse de la lumière, Dédale devait emporter 50000 tonnes de combustible nucléaire" (Richard Obousy).
Sans oublier les 2.5 millions de tonnes de combustible nécessaires à freiner le vaisseau...
Mais où trouver suffisamment d'hélium 3? Aujourd'hui les scientifiques se tournent vers Uranus,qui serait une vrai mine à Hélium 3.
En 1999,3 ingénieurs ont élaboré un scénario pour l'extraction de l'hélium 3 sur Uranus: a raison d'une collecte d'une dizaine de tonne de gaz tous les 6 mois, l'extracteur couterais selon eux 15 milliards de dollars,soit le dixième de la valeur marchande de 10 tonnes d'hélium 3.
Sur vingt ans le coût d'extraction serait de 4500 milliards de dollars (le coût de la guerre en Irak a été estimé en 2008 a 3000 milliards de dollars pour les américains
Ainsi se pose la question: comment justifier une telle mission à l'heure de la crise énergétique et économique?
"L'un des astéroïdes les plus proches de la terre a une valeur estimée en minéraux de 15000 milliards de Dollars. Une fois que nous aurons trouvé une façon économique d'accéder à l'espace et d'extraire les ressources gigantesque du système solaire, convaincre le public sera aisé." (Richard Obousy)
Le projet Icare est ainsi un projet rationnel, sans doute le plus abouti actuellement au niveau des idées et du concept.
Mais si l'aboutissement d'un vaisseau interstellaire n'est pas pour de suite, en revanche le projet pronostique des possibilités beaucoup plus proches dans le temps que l'on aurait pu le penser.
Le projet Icare tente de démontrer que l'on peut atteindre une étoile proche à environ 12% de la vitesse lumière en quelques dizaines d'années avec l'intention de "n'utiliser que des techniques actuelles ou envisageables dans un futur proche [...] Et nous ne partons pas de zéro. Notre point de départ est le projet Dédale" (Kelvin Long, physicien fondateur du projet).
Reste le problème du mode de propulsion. Le projet Icarus envisage d'utiliser la propulsion par fusion nucléaire "qui dégage un million de fois plus d'énergie que la combustion chimique" (Richard Obousy, physicien membre du projet).
Or, si la fusion nucléaire comme source d'énergie n'est toujours pas maitrisée aujourd'hui, de nombreux progrès ont été faits dans ce domaine et le laser Megajoule, en France, devrait réaliser sa première fusion par confinement inertiel en 2014.
Icare marchera de la même manière, la fusion d'un mélange de deutérium et d'hélium 3 confiné par faisceau laser.
Cependant la problématique de la propulsion reste entière: "Pour pouvoir accélérer pendant 4 ans et atteindre 12% de la vitesse de la lumière, Dédale devait emporter 50000 tonnes de combustible nucléaire" (Richard Obousy).
Sans oublier les 2.5 millions de tonnes de combustible nécessaires à freiner le vaisseau...
Mais où trouver suffisamment d'hélium 3? Aujourd'hui les scientifiques se tournent vers Uranus,qui serait une vrai mine à Hélium 3.
En 1999,3 ingénieurs ont élaboré un scénario pour l'extraction de l'hélium 3 sur Uranus: a raison d'une collecte d'une dizaine de tonne de gaz tous les 6 mois, l'extracteur couterais selon eux 15 milliards de dollars,soit le dixième de la valeur marchande de 10 tonnes d'hélium 3.
Sur vingt ans le coût d'extraction serait de 4500 milliards de dollars (le coût de la guerre en Irak a été estimé en 2008 a 3000 milliards de dollars pour les américains
Ainsi se pose la question: comment justifier une telle mission à l'heure de la crise énergétique et économique?
"L'un des astéroïdes les plus proches de la terre a une valeur estimée en minéraux de 15000 milliards de Dollars. Une fois que nous aurons trouvé une façon économique d'accéder à l'espace et d'extraire les ressources gigantesque du système solaire, convaincre le public sera aisé." (Richard Obousy)
Le projet Icare est ainsi un projet rationnel, sans doute le plus abouti actuellement au niveau des idées et du concept.
Mais si l'aboutissement d'un vaisseau interstellaire n'est pas pour de suite, en revanche le projet pronostique des possibilités beaucoup plus proches dans le temps que l'on aurait pu le penser.
Re: Programme :Icare
je voie que se projet tien toujours et que des physiciens, ingénieurs et spécialistes travaille encore dessus
de tous sa moi sa me laisse rêveur en plus que je sais de puis peut que les russes et aussi les américains essaye de trouver un accord ensemble pour faire un vaisseau et des moteurs nucléaire pour les années 2035 qui me parais un délai assez court vue les défies a surmonter la suite a voire
de tous sa moi sa me laisse rêveur en plus que je sais de puis peut que les russes et aussi les américains essaye de trouver un accord ensemble pour faire un vaisseau et des moteurs nucléaire pour les années 2035 qui me parais un délai assez court vue les défies a surmonter la suite a voire
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum